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AFRIQUE DU NORD

22 avril 2013

CITATIONS ET PROVERBES

L'ART DELICAT DE LA CITATION SUPPOSE UNE LONGUE PRATIQUE DES BONS ECRIVAINS, GENRE DE LUXE QU'A L'HEURE PRESENTE - OU PLUS QUE JAMAIS LE TEMPS A SON PRIX - ON NE PEUT GUERE RECLAMER D'AUTRUI. ET C'EST BIEN REGRETTABLE... CE MODESTE FLORILEGE N'A POINT LA PRETENTION DE SATISFAIRE L'ERUDIT EXIGEANT UN ETALAGE DE REFERENCES COMPLETES, VARIANTES, REPORTS ET NOTES MARGINALES. LE GRAND PUBLIC AUQUEL IL EST SURTOUT DESTINE, EN APPRECIERA LA SUBSTANCE, L'IMPARTIALITE, LA PRESENTATION ET LE STYLE PRATIQUE. LE LECTEUR Y TROUVERA CHAQUE JOUR, ET PAR ORDRE ALPAHBETIQUE, DES CITATIONS NOUVELLES OU PEU CONNUES, TANT FRANCAISES QU'ETRANGERES PUISSE-T-IL EN FAIRE BON USAGE. Youcef Dris.

ABANDON

Abandonner ceux qui s’abandonnent eux-mêmes. (SHAKESPEARE, dans Antoine et Cléopâtre)

ABSENCE

L’absence est ç l’amour ce qu’est au feu le vent ; il éteint le petit, il allume le grand. (BUSSY-RABUTIN, Histoires Amoureuses des Gaules.

ABSURDITES

La vie est pleine d’absurdités qui peuvent avoir l’effronterie de ne pas paraître vraisemblables. Et savez-vous pourquoi ? Parce que ces absurdités sont vraies. (L. PIRANDELLO, Six personnages en quête d’auteur)

ACTES

Nos actes ne sont éphémères qu’en apparence. Leurs répercussions se prolongent parfois pendant des siècles. La vie du présent tisse celle de l’avenir. (G. LE BON, Hier et Demain).

ACTION

Si nous connaissons les autres comme nous-mêmes, leurs actions les plus condamnables nous paraîtraient mériter l’indulgence. (André MAUROIS)

La grandeur des actions humaines se mesure à l’inspiration qui les fait naître. (Louis PASTEUR)

ADIEU

Prolonger des adieux ne vaut jamais grand-chose ; ce n’est pas la présence que l’on prolonge, mais le départ. (E.A. BIBESCO, Le sapin et le palmier.)

A l’heure de l’adieu, en partant loin de toi, mes yeux se sont vidés tout d’un coup de lumière et je suis resté aveugle à force de pleurer. (HAFIZ, Les Ghazels).

ADMIRATION

On admire le monde à travers ce qu’on aime. (LAMARTINE, Joceline)

ADVERSAIRE

Il ne faut jamais lancer contre des adversaires des bruits non fondés, ou leur prêter des intentions, car l’adversaire est, comme quiconque, un hôte de l’esprit. (Dr SWHEITZER, au P.Pire 1959)

ADULTERE

L’adultère en latin, cela veut dire, en somme ; Qu’on avance la nuit près du lit d’un autre homme ; Pour diviser en trois ce qui n’était à deux ; Qu’un seul et même corps selon la loi des Cieux. (G.CHAUCER, Contes de Cantorbery).

Et Jean tua Madeleine. Ce fut à peu près vers cette époque que Madeleine perdit l’habitude de tromper Jean. (Alphonse ALLAIS)

AGE

La douce illusion ne sied qu'à la jeunesse; Et déjà l'austère Sagesse, Vient tout bas m'avertir que j'ai vu combien de printemps! (Antoine BERTIN, Les Amours.)

Il y a un âge où le bruit plaît plus que la musique, et l'acidité des fruits verts plus que la saveur des fruits mûrs. (Louis VEUILLOT)

AGIR
Pour progresser, il ne suffit pas de vouloir agir, il faut d'abord savoir dans quel sens agir. (G. LE BON)
Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en loi universelle de la nature. (E. KANT)

AIDE

Aidons-nous mutuellement, La charge de nos maux en sera plus légère. (FLORIAN)

Bon droit a besoin d'aide. (MOLIERE, La Comtesse d'Escarbagnas)

ADIEUX

Qui sert bien son pays n'a pas besoin d'adieux. (Voltaire).

AIMER

Il faut aimmer sans cesse après avoir aimé. (A.de Musset).

Qui n'aime point le vin, les femmes ni le chant,
Il restera un sot toute sa vie durant. (M. LUTHER).


Aimer c'est se surpasser. (O. WILDE).

Aimer, ce n'est pas se ragarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction. (SAINT-EXUPERY).


Aimer c'est tendre la main à l'autre pour du bonheur dans le grand palais de son coeur. (Youcef DRIS.)

ALLIANCE

Entre Bacchus et vallon. Toujours on vit une étroite alliance. (LA FONTAINE)

AMANT

C'est ainsi qu'un amant dontn l'ardeur est extrême, Aime jusqu'aux défauts des personnes qu'il aime. (MOLIERE, Le Misantrope).

Mais l'amour est aveugle, et les amants ne peuvent voir, Les plaisantes folies qu'ils commettent eux-mêmes. (SHAKESPEARE).
Etre le premier amant d'une femme ne signifie rien Il faut êttre son dernier; tout est là! (M. DONNAY).


AMI

printemps



 

Il est d'étranges soirs où les fleurs ont une âme.

 

Les amis à l'heure présente ont le naturel du melon,

Il faut en essayer cinquante avant d'en recontrer le bon. (C. MERMET, Le Temps passé)


Heureux, tu compteras des amitiés sans nombre,
Mais adieu les mais, si le temps devient sombre. (Fr. PONSARD)

L'amitié d'un grand homme est un bienfait des dieux. (VOLTAIRE)

Les noeuds sacrés de la vraie amitié se forment bien plus facilement sous un humble toit et dans les cabanes de bergers que dans les palais des rois...... (L. ARISTOTE)

A SUIVRE.....

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22 avril 2013

MES OUVRAGES DEJA PUBLIES LA LITTERATURE

MES OUVRAGES DEJA PUBLIES

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LA LITTERATURE ALGERIENNE A TRAVERS LES SIECLES
Pour se faire une idée de la contribution des Algériens à la culture universelle, il convient de se référer aux nombreux travaux des chercheurs pluridisciplinaires sur Imazighen depuis les temps les plus reculés. Il faut citer, en effet, quelques noms parmi ceux qu’on a tendance à passer sous silence ; il s’agit de Hiempsal, Juba II, Fronton, Saint Cyprien, Térence Afer, Tellurien, Saint Augustin, Apulée et bien d’autres. Comme pour les écrivains francophones, le grec et le latin n’étaient que des instruments de communication ; « un butin de guerre », selon l’expression chère à Kateb Yacine. Ainsi donc, l’Algérie a vu naître des hommes illustres qui ont permis le rayonnement d’une culture authentique qui a beaucoup emprunté aux cultures des o

ccupants de passage.
L’Algérie a possédé des écrivains qui ont parlé et écrit le grec, le punique, voire même le lybi-phénicien. On peut donc faire remonter, sans le moindre doute possible, la littérature algérienne aussi bien à l’écrivain Ibn Khaldoun, à l’écrivain latin Apulée, à l’écrivain grec Juba qu’à l’écrivain punique Hiempsal.
C’est cette rétrospective de la littérature Algérienne à travers les âges que j’ai tenté de présenter aux lecteurs, afin qu’ils se fassent une idée, aussi infime soit-elle sur ce que l’Algérie à donné comme trésors à la littérature universelle. Cette littérature est d’une immense richesse, tant en volume qu’en qualité, et ce modeste ouvrage n’a pas la prétention d’épuiser le sujet en ces quelques pages.
Puisse cette modeste contribution, donner au lecteur de cet ouvrage une idée générale de ce que mon pays et les gens d’Algérie ont apporté au patrimoine littéraire de l’Humanité.
22 avril 2013

TIZI-OUZOU DE MON ENFANCE. Photo de:

 
TIZI-OUZOU DE MON ENFANCE. Photo de: "lestizis.free.fr" Créé le 9 Décembre à 16:16 

Tizi-neige3

 

 

 

Toutes les fois que des impressions fortes ont remué mon âme, j’ai senti le besoin de dire ou

d’écrire ce que j’éprouvais, de trouver un écho à ma joie ou à ma peine, en un mot, un retentissement à ce qui m’avait frappé ; le sentiment isolé est incomplet, selon moi.

De là vient que j’ai communiqué à mes amis mes souvenirs de mon Tizi-Ouzou à moi dans le texte ci-dessous, expressions consignées dans ces quelques lignes dénuées de toute espèce de prétention littéraire ; car il n’est jamais entré dans ma pensée de faire un livre sur cette ville, en déroulant les anneaux de la vaste chaîne d’événements qui s’y sont passés, et que ma vue trop courte n’aurait pu embrasser. Je n’ai eu qu’un seul but, celui de procurer une ballade mnémonique à ceux que j’aime, en traçant sur mon calepin quelques esquisses jetées au hasard, sans cadre ni lien, comme on jette sur une palette des couleurs éparses et non broyées, des croquis inachevés et nébuleux. Je me suis contenté de dire les choses comme je les ai vues, comme je les ai senties, au fur et à mesure qu’elles se sont offertes à moi, enfant du pays, prenant seulement, comme l’abeille, un peu de tout, pour former mon rayon.

Et comme de grands changements se sont opérés en Kabylie depuis que je l’avais quittée, et que certaines choses que j’ai signalées pourraient être sujettes à réflexion par celles et ceux qui n’ont pas connu cette époque, je ne cherche pas à démontrer que je suis plus connaisseur de ces endroits que ceux qui y vivent maintenant, ni à communiquer ma nostalgie de ces lieux et ces temps que j’invoque tout le long de ces lignes, à qui que ce soit. Ceux sont mes souvenirs, mon enfance, mes coins de rues préférés. Et, dussent les rigoristes m’appliquer la qualification donnée au roi Midas par le barbier mélomane, je ne changerai rien à ce que j’ai écrit, car ces sortes de retouches sont rarement heureuses, et il y a comme un manque de sincérité dans un tel travail, si on se mettait à revoir son texte pour ne pas heurter la susceptibilité des uns et des autres. Cette considération seule suffirait pour m’en dissuader. Tout ce que je demande, c’est qu’on ne se méprenne pas sur mes intentions, et ne porte pas un jugement trop sévère sur ces lettres, qui, placées dans leur contexte temporel, pourront peut-être gagner en intérêt rétrospectif, ce qu’elles risquent de perdre en actualité.

Dès que l’on arrive d’Alger, ou d’ailleurs, on pénètre dans ce sanctuaire des Saints sur lequel veille majestueusement Sidi Beloua, ce vénéré saint de la ville des genêts. Laissons l’ancien marché (souk e-sebt) à notre droit, et montons allégrement vers le centre de la ville qui nous accueille avec son jet d’eau rafraichissant. C’est l’avenue Abbane Ramdhane , ex Grande rue qui nous ouvre les bras.

Je me souviens encore de ses boutiques et de ceux qui les géraient lorsque j’étais encore un gamin et que je m’y rendais, venant de la Haute Ville où je demeurais. Le grand bazar, le salon de coiffure Djidji, l’immeuble où habitaient les familles : Antoine, Assante, Cecaldi, Cellès, Kuntz…, puis l’horlogerie Derridj, le café Adolphe Costa, le bureau d’Assurances et voyages Juaneda, Hannachi, et au premier étage la famille Fons. Ensuite vient le salon de Coiffure de François Giner, l’hôtel Alimondo, les etablissements Vidal Manégat que dirigeaient monsiuer Selles, le Tabacs journaux de notre ami Keddache, à côté de lui un commerce de pates et de semoule, puis vient le magasin de pièces automobile de la famille Zemboudji, cet ami de mon père. De l’autre côté de la rue, le café bar Venez, le Novelty, puis ce qu’on appelait un café maure. Puis pêle-mêle, la boulangerie Torres où j’allais acheter du pain Mahonnais, « Maounis » comme on disait alors. Je me souviens aussi du magasin de chaussures de monsieur Hkiar, dont le fils, un excellent dentiste est un grand ami pour avoir partagé ensemble bien des joies, surtout au football. Et lorsque je pense aux transports Vaucelle, je revois mes voyages de Tizi-ouzou à Alger, lorsque je partais en vacances chez ma grand-mère Fatma qui habitait Belcourt. Puis l’odeur des frittes fraichement sorties de la poêle et celle des sardines qui vous attirent, émanant de la gargote dont j’ai oublié le nom du propriétaire et dont les descendants excuseront cet oubli. Le café Glacier de Balchère vous ouvre son bar pour vous désaltérer. Et si vous avez des ennuis de dentition, monsieur Goubard, dentiste de son métier vous attend au premier étage de l’immeuble où il exerce. Pas très loin de là se trouve la famille Gonsolin (monsieur le juge), ensuite la boutique de vêtements de Makhazni, le café Maure de Harchaoui où nous allions prendre un presse avec mon ami Djâafar, après le lycée, ou avant de s’y rendre. Au coin, le Grand Hôtel qui appartenait aux demoiselles Richer, dont mademoiselle Anne).

Me faisant face, la pharmacie Musso lovée dans son coin de rue, collée au réparateur de radios Boudid, et à sa gauche un coiffeur. Nous voilà enfin arrivés à la boutique Tabacs et Journaux de Si Ali OueCheikh (Cheikh) dont les livres et les revues ont bercé notre enfance et dont la librairie aujourd’hui, donne l’hospitalité à mes ouvrages. Puis, entrant dans un porche de l’immeuble voisin, on y trouve monsieur Salle le photographe qui était aussi mon professeur de musique au lycée, et dont je retiens seulement cette première leçon « La musique est l’art de combiner les sons d’une manière agréable à l’oreille ». Ensuite, tout défile dans ma tête à une vitesse vertigineuse : le menuiserie Hamiti , la famille Ingardia, l’épicerie Touitou, la boulangerie Abtouche, la charcuterie Briesach, les transports Deschannel, la pharmacie Lamarque, le Cafe bar Clergé, un tailleur, le prêt à porter Attard , la boulangerie Louani, le charcuterie Ribbes, le café Maure Si Amar Iratni, le bazar Daka, la pompe à essence Esso Paya, la mécanique Garcia, Grossembacher, Meyzer (au fond cour), le dentiste Cotard au1°Etage, la famille Hassen Louis dont la fille Michelle était ma camarade de classe depuis l‘école maternelle en 1950. Ensuite vient, l’Hôtel Desposito, et le café Trouba. Vient alors la belle et grande « Place de l'Eglise », l’autre station d’essence Mobil-Essence Shell et le Vulcanisateur et vélos Haddadou qui m’a tant de fois rapiécé mes vélos. C’est alors que je longe l’Immeuble Galli où vivaient : au 1°Etage les familles Matignon (pharmacien), Méguerian (Mr Jacques, tailleur) une autre famille dont je ne souviens plus du nom, mais dont le père de famille était Juge, puis JJ. Galli et Marcel Saunier. Au deuxième étage logeaient les familles Galli et Clermont (Conservateur des Hypothèques). Face à tout cela, on admirait le Square et Monument aux Morts avec ses arbres centenaires qui se dressent encore aujourd’hui majestueux, et qui n’ont rien perdu de leur splendeur. Plus loin, se trouvait l’épicerie Mme Mancellon/Pomarède, le magasin de laine Debiane, le coiffeur Kechriri,les tissus Ousmeur, un bazar+Essence Halata Mohamed, le mécanicien Ouahioune, et au fond de la cour, le famille Beaugrand, les chaussures Lonulo, le famille Ayoun (avocat)(à l’étage), le Commerce alimentaire Khati, les tissus Kichou et laboulangerie Aba. Un peu plus bas, on découvre le Grand Bar Clerget / Ramasco, un coiffeur, la boulangerie Garcia, et l’alimentation Aït Mouloud, ce grand ami de mon père, disparu pendant la guerre de libération, mort sans doute sous la torture, car grand militant de la cause Algérienne. Puis, on retrouve le restaurant "Au Bon Couscous", un tailleur les écuries Ali, un bazar, le magasin de tissus berbères, un magasin de prêt à porter Berbère, le magasin Bouzar, la Pompe à Essence Berryl et de petites gargotes, ensuite l’épicerie Cherrak, le vulcanisation-Pneus Bouhouf et le dépôt Pompes funèbres. Dans le prolongement, l’Alimentation Khelfi, le tailleur Kaïdi et l’Hôtel des Amis Grib. On a ensuite les tissus et Parfumerie Bouaziz, la boulangerie Touileb, les commerces Bouzar, la pharmacie Matignon / Mora, le Café à l'Hirondelle, le café "Retour de Chasse" Rainoldi (1°Etage). Après, on découvre les chaussures Merbah, la boulangerie Makri, le restaurant Makri et le Parc Communal ainsi que les bureaux de l'Urbanisme de la Ville. De la je remonte la RUE DE LA PAIX d’un côté à l’autre, où se tiennent : l’ébénisterie Berbère, Larbaoui un grand artiste dans le genre, Mademoiselle Quilikini / Bedouin, les familles Lagarde, Hassen, Giner, l’entrepôt Graines et Semences, la pharmacie Musso, l’entrée de la Clinique Poinsot, un bazar, la quincaillerie des Hamoutene Si Hassen et ses frères, une boucherie, une banque, dont le directeur était Mr Dugrand , l’armurerie Vié, le salon de Coiffure Said Ben Amar où je me suis tant de fois fait couper mes cheveux, la cordonnerie Charles Galle, les vins C. Gall, le bazar Daffeur, l’électricien Boudib, l’horlogerie Nedir, le cabinet du Dr Saussol, un marchand de légumes , la Plomberie Boulot, un café maure , un marchand de fruits et légumes , la bijouterie Lamblot , la boucherie Ben Chabane, la pharmacie Aïche où mon cousin Hermez Boualem a fait ses premiesr pas de préparateur avant de rejoindre le maquis et mourir e martyr, les vêtements Debien, le bureau de Tabacs et journaux Harchaoui, un autre fruits et légumes , la famille Galli (une partie), les vins et liqueurs Arnaud. On monte allègrement cette RUE DE LA PAIX qui m’est si familière, et on y découvre un salon de Coiffure où exerçait monsieur Souibes surnommé Moh E’swing, le Grand Bazar Keudache, un magasin, le ferblantier Chantreuil, la mercerie Dugrand, la famille Cassagne, la boucherie de Si Hocine, l’épicerie fine de monsieur Ichir, l’horlogerie bijouterie de mon père Allah yarrahmou (S.M. Dris) si chère à mon cœur, la droguerie Bardeau que nous embêtions lorsqu’on étaient enfants, en restant collés à sa vitrine pour regarder les jouets de notre enfance et qui ne plaisiat pas du tout à monsieur Bardeau qui nous courrait derrière en nous insultant. Dan sl’immeuble, habitainet les familles Atene (qui était policier), la famille Gélabert, et au premier étage monsieur Dugrand Marc.

De la rue de la Paix je rejoins la Rue Bugeaud, je longe la salle des Fêtes qui abritait le cinéma Weinich : que de souvenirs de ces spectacles sur l’écran et sur la scène d’abord en tant que cinéphile et en ma qualité d’acteur de théâtre avec mon groupe scout El Hilal de Tizi-ouzou lors des soirées de Ramadhan. Le long de la route plantée d’arbres qui mène vers la haute ville « Trig Esdjour », on retrouve d’un côté la demeure des Achour «(Iâachouren) qui fait face au Collège Moderne qui deviendra à l’indépendance lycée Amirouche, lui-même mitoyen à la mosquée Lala Dmamaya, quelques pas de plus et je me retrouve dans le quartier où je suis né : Aïn Hallouf, après avoir longé mon école primaire l’Ecole Jeanmaire, et gravi le terrain de jeux de notre enfance « Sefsafa ». A l rue « O » , devenue rue Djarane Hamid, et au numéro 3, mon cœur se met à battre à se rompre. La maison où j’ai vu le jour, et qui appartient à d’autres personnes aujourd’hui, n’a pas changé. Elle a gardé la même architecture que lui avait donnée mon regretté père Allah Yarrahmou. Même porte en fer forgé contre laquelle furent soudés une étoile et un croissant de lune, placés là depuis les années 50 pour narguer les colonisateurs, un clin d’œil au drapeau algérien et qui énerva, je m’en rappelle, bien des militaires et policiers français à leur vue. Ainsi, je crois avoir fait le tour de cette ville si chère à mon cœur et à ma mémoire. Dans l’espoir que d’autres compatriotes y rajouteront d’autres souvenirs, les leurs, je leur souhaite bonne lecture.


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